Octobre 2013
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| Pierre Thomas |
Pierre Thomas expose actuellement à La joire de lire le
résultat d’une recherche plasticienne commencée en 1997 sur des matières issues
de la faune et de la flore. Après avoir récolté écorces, éléments floraux,
algues, peaux de poisson, etc, il va voir ce qu’il y a à l’intérieur. « Je ne
cherche pas à représenter des choses, explique-t-il, je fais des paysages
sensoriels. » Pour ces photos, Pierre a mis au point une technique personnelle,
dont il garde jalousement le secret. Il fabrique lui-même, à partir de la
matière brute, une sorte de pellicule qui peut être développée en laboratoire.
On dirait des images prises au microscope, mais non. « Il faut garder du
mystère ! », s’amuse-t-il.
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| Une monumentale peau de poisson |
L’exposition montre aussi une série de gravures à l’eau
forte, sortes d’empreintes obtenues elles-aussi à partir de matières brutes.
Enfin, remontant aux origines des techniques photographiques, Pierre Thomas
propose au regard des paysages réalisés au sténopé (un appareil photo sans
objectif). Ces images ont un velouté particulier, qui leur confère une
atmosphère ici encore mystérieuse. L’ensemble est beau et cohérent.
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| Pierre Thomas s'est aussi essayé au land art... |
Tout le mois d’octobre, du mardi au dimanche inclus,
de 10 h à 12 h et de 14 h à 19 h 30
Le site de l’artiste : www.entreesenmatieres.com
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