mardi 19 août 2014

Expo : Claudia Hutchins et Michel Puéchavy

Août 2014


Michel Puéchavy et Claudia Hutchins


Claudia Hutchins et Michel Puéchavy possèdent une maison à Pors Carn depuis quinze ans et aiment peindre dans la région.

Claudia a fait des études d'art classiques, aux États Unis et à Paris, où elle a enseigné le dessin et l'aquarelle pendant dix ans. Elle y a eu plusieurs expositions. Sa peinture se situe entre le figuratif et l'abstrait, avec parfois un petit côté Joan Mitchell. "Je n'arrive pas à faire de l'abstrait !", explique Claudia. "J'aime retrouver ce que j'ai vu. Je n'ai pas d'imagination, je dépends de ce que je vois". Les œuvres récentes présentées ici sont des études à l'huile, à l'acrylique ou à l'aquarelle, à partir de fleurs ou de gens sur la plage. Elles sont peintes en atelier d'après des dessins que Claudia a faits sur le motif, entre la Torche et Pors Carn.








Michel Puéchavy peint peu. Dans les années 70, il a commencé à faire des reproductions d'œuvres de Sisley (1839-1899). Il montre ici des petites toiles, réalisées depuis le mois de mars, dans lesquelles il s'est beaucoup intéressé aux couleurs du ciel Bigouden : «Il y a beaucoup de variété, ça change tout le temps : c'est fascinant !» Michel montre aussi une série d'aquarelles inspirées de marines de Bonington (1802-1828).





lundi 18 août 2014

Expo : Marion Zylberman et Laurent Bigler

Juillet 2014



 Marion Zylberman et  Laurent Bigler

Marion Zylberman vit à Penmarc'h et a déjà exposé à plusieurs reprises à La joie de lire. Elle travaille par séries et propose cette fois-ci des étourneaux, posés sur des fils électriques, tels des notes sur une partition de musique. Ne dites pas qu'ils sont en noir et blanc : c'est de la couleur ! Marion a observé les étourneaux un temps juste devant chez elle, puis longuement entre St-Pierre et la Joie, sur la corniche. Marion montre aussi de nombreux petits dessins à la plume, en noir et blanc pour le coup : rochers, grèves, vagues...




 Laurent Bigler, qui est Suisse, sculpte des livres en pierre, qui lui font penser aux « pierres levées » dont parle Sartre dans Les mots, quand il décrit la bibliothèque de son grand-père : « Ces pierres levées, droite ou penchées, serrées comme des briques... Ou noblement espacées en allées de menhirs.» Le réalisme des formes sculptées de Laurent est tel que l'on peut éprouver l'envie de les ouvrir : missel, journal intime, album de photos, carnets de croquis, livres de recettes, etc, selon ce que ces formes nous suggèrent.


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dimanche 17 août 2014

Expo photo : Les "Pierres levées" de Sylvain Girard

Juin 2014

 

Sylvain Girard

Dans la vie, Sylvain Girard était professeur de mathématiques. Mais il a toujours fait de la photographie, qu'il montre régulièrement. Il s'est aussi occupé de la photographie des autres, puisqu'il a dirigé le festival "Mai photographique", à Quimper, pendant 25 ans. Il présente jusqu'à la fin du mois à la librairie-café de Saint-Guénolé une série de photos intitulée "Pierres levées". Un travail au Rolleiflex (format carré), en noir et blanc, débuté il y a plus de 10 ans. "J'ai fait des milliers de photos sur le sujet, et j'en ai gardé une trentaine", explique le photographe. "J'ai trouvé par hasard un guide d'un archéologue qui recensait toutes les pierres levées de Bretagne. Et je suis parti sur ses traces. De toute façon, je vais dans ces lieux-là assez naturellement. J'essaye dans mes photos de restituer les fortes sensations que j'y éprouve. J'ai l'impression de me recueillir, de remonter aux sources. J'y sens des choses. Je ne sais pas quoi, ça reste flou. C'est pour ça que dans mes images, les pierres levées sont floues : elles sont là pour nous questionner."









samedi 16 août 2014

Expo : Claude Lionnet-Falce



Mai 2014


Claude Lionnet-Falce

La librairie-café La joie de lire expose durant tout le mois de mai des peintures et collages de Claude Lionnet-Falce. L'artiste a ceci d'étonnant, alors qu'elle n'est plus tout à fait une jeune fille, que sa peinture est en train de beaucoup évoluer. Elle qui faisait dans le très classique (avec son groupe de peintres penmarc'hais Harmonie colorée) se met à suivre un chemin vers moins de certitudes. En un mot, elle commence à se lâcher (« Il est temps, à mon âge !»), et y trouve manifestement une grande satisfaction. « Je navigue aujourd'hui entre l'abstrait et le figuratif. J'aime l'abstrait, mais j'aime aussi qu'on puisse lire quelque chose...» explique-t-elle. Elle souligne que ces changements sont liés aux cours qu'elle prend aux Beaux-Arts de Quimper, une fois par semaine, avec Hung Rannou. « On travaille sur le ressenti. J'aime la brume, je fais beaucoup de choses brumeuses. Quand je peins, j'aime que ça ne soit pas trop net. » Ne reculant plus devant rien, elle s'attaque aussi maintenant aux rêves...












vendredi 15 août 2014

Expo : Brigitte Mouchel

 

Avril 2014

 

Brigitte Mouchel

À Saint-Guénolé, la librairie-café La Joie de lire a terminé son hibernation. Sans perdre une minute, Nonna Goasguen, le libraire, propose une nouvelle exposition, intitulée « Et qui hante ». Une quinzaine de peintures/collages, ainsi que des livres d'artiste et des « affiches-poèmes », de la plasticienne et écrivain douarneniste Brigitte Mouchel.

« Pour les collages, il s'agit d'une série », explique l'artiste, « en lien avec un texte que j'ai écrit et que j'ai appelé Et qui hante ( bientôt édité chez Isabelle Sauvage ). Au départ, il y a des photos découpées dans la presse. Je fais un petit montage. Après, je retravaille par dessus avec du pastel gras. L'idée, c'est de rendre les photos anonymes, de les lier entre elles et de créer une ambiance où on sera à mi-chemin entre la réalité et quelque chose de plus onirique. J'essaye de faire en sorte qu'on ne reconnaisse pas quelque chose, mais que ça nous évoque des choses. Dans cette série, il y a un jeu entre l'intérieur et l'extérieur. Entre ce qu'on a dans la tête et la réalité (les scènes de rue). Je ne donne pas beaucoup d'indications. Chacun perçoit ce qu'il veut.» Les titres des tableaux sont extraits de la poésie sur laquelle est basée la série.






 

jeudi 14 août 2014

Expo : Emmanuelle Le Moal

    Décembre 2013 

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« L’art me semble être, au même titre que les rêves, un accès privilégié à notre inconscient, à notre essence, et ceci à notre insu. » Emmanuelle Le Moal annonce la couleur d’entrée de jeu : « Ce que je montre, c’est ce qui me traverse, c’est ce que je ressens, c’est mon histoire. » L’artiste, qui vit à Quimperlé, sculpte depuis 10 ans, peint depuis 14 ans, mais n’expose que depuis deux ans. La librairie-café de Saint-Guénolé accueille son travail jusqu’à la fin du mois.




Ses sculptures métalliques et ses peintures mettent en scène nombre de symboles. Le plus fréquent est celui de la femme-papillon. « C’est un symbole universel de la métamorphose », explique Emmanuelle. « La femme-papillon représente l’émergence de notre part de féminité à tous, hommes et femmes. Il est important aujourd’hui de laisser réapparaître notre part de féminin, d’émotivité. De l’accepter et la vivre. » On retrouve aussi la libellule : « Pour les amérindiens, elle permet de se défaire de ses illusions, de ses croyances, de ses certitudes, pour continuer à avancer. » L’arbre revient également régulièrement : «C’est un être vivant qui est relié entre la terre et le ciel. Il est à la fois ancré et relié à des choses plus spirituelles, du domaine de l’invisible. » Il y a encore les clés, « qui sont en chacun de nous, qu’on a à chercher et à trouver pour se sentir mieux, être plus en paix et plus serein ». Et puis le soleil, la lune, l’ADN…