Avril 2013
Virginie Théry |
« Ça va mouiller ! » prévient Virginie Théry.
En effet, à peine sortie d’une hibernation de trois mois, la librairie-café
« La joie de lire » attaque avec une exposition de l’artiste-peintre
guilviniste, intitulée sobrement « Vagues » (l’exposition, pas
l’artiste). 34 vagues, exactement. « C’est un sujet
inépuisable ! Il y a toutes les formes, toutes les tailles, toutes
les couleurs …. C’est infini ! » À l’aquarelle, à l’encre, à l’huile, à
l’acrylique, aux pastels. Virginie avait déjà exposé à La joie de lire en
septembre 2011, mais cette fois-là, c’étaient des « pinsés » :
des tableaux construits exclusivement à partir de matériaux rejetés sur la côte
par…les vagues. Aujourd’hui donc, il n’est question que de peinture. Et ne
dites pas à Virginie que ses peintures sont « vaguement »
réalistes : elle vous répondra avec justesse que certaines sont au
contraire « hyperréalistes », on s’y croirait (voir la grande au fond
de la galerie) ! Certes, ses vagues ne procèdent que du souvenir. Jamais
elle ne peint sur le motif. Jamais non plus d’après photo. Le souvenir, vous
dis-je ! Il y a même des vagues « pas possibles », aux
mouvements incongrus, aux couleurs improbables, aux matières étonnantes… Parfois apparaît une barque avec des rameurs, dans la
tourmente…Mais attention : « Non, je ne rajouterai pas un chalutier
qui rentre au port ! » Faut pas la chatouiller là-dessus !
Le blog de Virginie : virginietorre.over-blog.com
Le blog de Virginie : virginietorre.over-blog.com
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